La « comédie humaine »est la même depuis que la terre tourne : histoires d’amour mêlées d’histoires de politique, les deux faisant rarement bon ménage. L’Opéra, lien sublime entre la littérature et la musique, s’occupe de raconter cette comédie humaine, comme le ferait une pièce de théâtre, en la renforçant de thèmes musicaux qui se gravent dans l’esprit des gens. Qui ne connaît pas, même sans savoir son titre, le thème du Toréador de Carmen, ou celui du « Libiamo »de la Traviata?
Les supports littéraires les plus nobles, comme la tragédie d’Hamlet, de Shakespeare, aussi bien que la pièce de théâtre bouffe Le Mariage de Figaro, de Beaumarchais, ont servi de trame aux compositeurs, qui, avec l’appui de la musique pour donner encore plus d’impact aux sentiments des acteurs, en ont fait des opéras immémoriaux.
Pourtant de nos jours l’Opéra n’a pas bonne réputation pour le commun des mortels. Il est toujours synonyme de cher, long, ennuyeux, et interprété par des chanteurs aussi énormes qu’incompréhensibles. Bref, c’est le genre de spectacle auquel on laisse aller sans regret les « gens fortunés » et les « intellectuels ». Le public des salles d’opéra ne se compose plus que de fins connaisseurs, qui vous citeront de mémoire tous les enregistrements disponibles de l’œuvre, ainsi que les noms des chanteurs qui en firent la première; ou de personnes d’un certain rang social, d’une certaine éducation, qui vont à « une soirée à l’opéra » plus par mondanité que par amour. Et pourtant l’opéra est accessible à tous, capable de faire rire et pleurer riches comme moins riche, docteur ès lettre comme ouvrier. Mozart écrivait ses opéras d’abord pour les gens de la rue, et éventuellement pour recevoir quelque subside des « grands », mais il ne changeait dans sa partition que ce qui ne plaisait pas aux gens du peuple. La plupart des thèmes musicaux employés par les compositeurs sont tirés de chansons populaires alors en vogue. D’autres compositeurs, comme Verdi, allaient tester leurs nouvelles inventions musicales en les faisant jouer par un musicien de rue. Caché quelques rues plus loin, s’il entendait les passants fredonner encore l’air en question, c’est qu’il pouvait l’incorporer sans crainte à son oeuvre, ce serait un succès. Ce sont toujours ces thèmes marquant l’esprit de ceux qui les entendaient, aussi faciles à retenir qu’une chanson populaire, qui faisaient la publicité de l’œuvre. Tout le monde les fredonnait, et ceux qui n’avaient pas encore vu l’opéra courraient le voir, pour s’enivrer aussi de cette musique.
Aujourd’hui l’opéra a besoin d’être redécouvert, non en demandant à des stars mondialement connues – comme le fut Pavarotti – d’aller chanter des chansons napolitaines et des succès de hit-parade à une finale de soccer, mais en ramenant le plus large public à redécouvrir les grandes oeuvres d’opéra. Les histoires sont les mêmes que celles que tout un chacun peut vivre, que celles employées dans les romans, au théâtre, au cinéma, et leur schéma en est toujours très simple: un amour très fort entre deux personnes, mais en lutte contre des rivalités politiques, financières, le code social, une malédiction ou autre. De la même façon qu’un roman, un opéra peut se résumer en quelques mots, et quelques passages clés. En présentant les extraits judicieux, comportant les thèmes que tout le monde connaît, et que tout le monde chantonnera après le concert, on décrit une oeuvre complète en quelques minutes et non plus quelques heures.
Ainsi, si vous présentez au public des chanteurs ayant un physique agréable, une voix séduisante, une articulation compréhensible et un bon jeu d’acteur, bref des chanteurs qu’il regardera évoluer sans peine, et auquel il pourra s’identifier, que vous faites interpréter les passages les plus marquant d’un opéra, après avoir expliqué aux auditeurs quelle est l’histoire en générale et la scène en particulier, nul doute que vous ferez naître chez chacun d’entre eux le désir d’en écouter plus.
L’opéra doit être une fête, un monde magique et merveilleux, celui du spectacle, où l’on se rend par plaisir et pour se distraire, sans avoir besoin de connaître quoi que ce soit, et qui nous raconte d’une autre façon notre vie de tous les jours.
Alors, que la fête commence, et Vive l’Opéra!
Christine Cadoux – sept. 1997
Bravo madame Cadoux et votre beau trio pour la création de votre site, qui souhaitons-le va prendre du gallon comme vous trois en Estrie.
Continuez de nous éblouir et de vous épanouir dans votre domaine où vous êtes innovateurs et en même temps de grands éducateurs pour faire connaître l’art lyrique dans notre belle région. A mon humble avis, l’église d’Eastman a été l’endroit où j’ai le plus apprécié vos merveilleuses voix. De plus, l’éclairage et le son sont excellents.
Au plaisir de vous réentendre,
Guylaine Parr
Bonjour,
J’ai assiste a votre prestation extraordinaire lors d’un 50 ieme anniversaire dans une grange a Eastman soit
celui de Mr. Andre Duval et Mme. Estelle Landriault
Apres de multiple recherche sur internet et aupres de
quelques amis j’apris que vous donniez des representations cette ete au Canada situe dans pres des lignes canadiennes et americaines dans un petit theatre
ou la sonorite doit etre remarquable…
Bref pour conclure j’aimerais avoir l’horraire de ces repre-
sentations pour fin de reportage et de conclusion pour mon travail lors du montage video.
Souvenez-vous le petit rouquain avec une barbe pour une
image instantanee…
Bien a vous, au plaisir de vous revoir…
Note: avec mon clavier anglais mes textes ne sont pas accentuees par manque de temps je me permet de les
omettre Merci…
Mr. Bernard Bettez
697 Rue Gilles
Fabreville Laval
Quebec Canada
1 (450) 628-5748
Sur le parcours de mes recherches pour une éventuelle conférence sur cendrillon de Massenet, voilà que je vous découvre !
Bravo pour cette merveilleuse initiative que celle de rendre davantage accessible à un large public, cet art total et fabuleux qu’est l’opéra.
Je me ferai le plaisir d’aller vous entendre bientôt !
Encore une fois,Bravo!
Geneviève Rivard,
Amoureuse éperdue de l’opéra sous toutes ses formes