pour le plaisir, voici quelques photos de notre concert VERDI que nous vous avons présenté fin mai à Eastman ainsi qu’ à l’Opéra Haskell. Toute la seconde partie fut consacrée au Trouvère, avec beaucoup, beaucoup d’émotions!
L’histoire en est un peu compliquée et surtout très triste, comme souvent en opéra: le Comte de luna ( Manuel Blais) aime un jeune femme de la cour, Leonora (Christine Cadoux), qui elle est amoureuse d’un Trouvère (Éric Prud’Homme). Une erreur étant vite commise sur les personnes dans la pénombre, Leonora s’est jettée dans les bras du Comte croyant qu’il s’agissait du Trouvère qu’elle venait d’entendre chanter sous sa fenêtre. Un terrible trio s’en suit, durant lequel les hommes veulent se pourfendre.
La pauvre Leonora essaye de rester entre les deux, voulant donner sa vie à l’épée du Comte pour sauver celle de son amoureux.
Le Comte fera tout pour briser cet amour, entre autre déclarer la guerre au Trouvère, le tuer presque au champ de bataille, pour finir par enlever sa mère – la fille d’une gitane que son père avait condamnée au bûcher. Pour sauver sa mère le Trouvère se rendra, et le Comte l’enfermera dans sa prison avec la ferme intention de le décapiter et d’emmener sa mère au bûcher.
Dans ce duo Di acerbe lagrime, le comte fini par acquiesser à la requête de la belle Leonora de laisser la vie sauve au Trouvère, en échange de quoi elle sera à lui… ajoutant en appartée: « tu m’auras, mais froide et sans vie… » Tout se finit par la mort de Leonora qui s’est empoisonnée mais qui meurt trop vite pour laisser le temps au Trouvère de quitter la prison – il faut dire qu’il pinaille et veut savoir le prix qu’elle a payé au Comte pour le libérer. Le comte fou de rage tue le Trouvère, et à ce moment la gitane s’écrit « Ma mère, tu es vengée! Le Comte vient de tuer son propre frère! »
C’est du Verdi, que croyiez-vous?